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Ne pourrait-on pas laisser les forêts protectrices
aux seules forces de la nature?

Les forêts de conifères à haute altitude (étage subalpin) sont souvent stables par nature, en raison notamment de la répartition des épicéas en petits collectifs dont les arbres limitrophes ont de longues couronnes et un tronc fortement conique.

Par contre, dans les forêts d’épicéas sises plus bas (étage montagnard), des phases instables d’évolution du peuplement sur de grandes surfaces sont caractéristiques de l’évolution naturelle des forêts. Ceci s’explique par le fait que le rajeunissement peut se faire sur toute la surface et qu’il apparaît alors des peuplements uniformes très étendus.


Dans les forêts protectrices sur des stations extrêmes où les conditions de croissance sont défavorables (p. ex. forêts de pins très raides), les soins sylvicoles sont inutiles car la stabilité de ces forêts ne peut guère être influencée.

Est-il nécessaire de donner des soins à cette forêt de protection?